La musicothérapie s'applique à un vaste champ d'intervention et, par conséquent, peut permettre un mieux-être chez des patients à travers un large éventail des possibles. Voici une liste non-exhaustive des bienfaits de la musicothérapie :
- Améliorer l'humeur : constatable notamment à travers une réduction de l'anxiété, du stress et de la dépression ;
- Soulager la douleur : notamment en soins palliatifs, post-anesthésiques, intensifs et néonatals ; ce soulagement permet de réduire l'utilisation de morphine et autres sédatifs, anxiolytiques et analgésiques.
- Améliorer la qualité de vie de personnes souffrant de difficultés sociales : notamment chez des personnes souffrant de schyzophrénie, permettant une diminution de l'isolement social et une augmentation de l'intérêt pour les événements externes et les interactions sociales.
- pallier à certaines difficultés scolaires : en travaillant sur des matières nécessaires à l'école (comme le français) à travers des méthodes de remédiation cognitivo-musicale des troubles de l'apprentissage ; cela permet également de réduire le stress engrangé par l'apprentissage.
- Améliorer les capacités de communication de personnes atteints de troubles du langage et de la communication : notamment les personnes atteintes d'autisme. La musicothérapie favorise alors les vocalisations, verbalisations, l'utilisation de gestes, l'attention soutenue et le reccours à des actes de communication.
- Améliorer le sommeil : les effets apaisants d’une musique douce – instrumentale ou chantée, enregistrée ou en direct – ont été observés à tous les âges de la vie. Selon les résultats d’études cliniques effectuées auprès de personnes âgées, la musicothérapie pourrait faciliter l’endormissement, diminuer le nombre de réveils, améliorer la qualité du sommeil et en augmenter la durée ainsi que l’efficacité.
- Contribuer au développement de l'enfant dans la période pré-natale : calmer le nourrisson, stimuler le développement du langage, augmenter la prise de poids et la tolérance à la stimulation, réduire le stress et la durée de l’hospitalisation.
- Contribuer au soulagement des symptômes liés à la démence : amélioration des habiletés sociales et de l’état émotionnel, diminution des troubles du comportement (agitation, agressivité, errance, etc.), permettant de réduire les interventions physiques et pharmacologiques.
- Améliorer la coordination des personnes atteintes de la maladie de Parkinson : amélioration de la vitesse de marche, de la distance et la cadence du pas, ainsi que la précision des mouvements. De plus, certains avantages ayant trait aux fonctions émotionnelles, au langage et à la qualité de vie ont aussi été documentés.